Nourrir les oiseaux l’hiver

© Roman Eisele / Wikimedia Commons / CC BY-SA 4.0

L’hiver, les sources de nourriture pour les oiseaux se raréfient, notamment à cause de l’activité humaine. C’est pourquoi, leur venir en aide a du sens. Mais comment ? Quelles sont les règles à respecter ?

Un choix nécessaire et éthique

Le froid et la diminution des ressources sont un premier danger pour les oiseaux pendant la longue période hivernale. Cependant, la disparition progressive des ressources naturelles et la pollution liées aux activités humaines menacent davantage leur survie. La Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux préconise vivement une intervention humaine comme un juste retour des choses :

La banalisation de notre environnement, malade d’une pollution croissante, nous oblige à venir en aide aux oiseaux par temps de disette et répond donc autant à une exigence biologique qu’à un sentiment d’ordre éthique.

Quand commencer le nourrissage ?

Bien que la période de nourrissage peut varier en fonction de la région et des espèces présentes, elle débute en général au mois de novembre. Par ailleurs, c’est à cette période que l’activité des oiseaux se fait plus intense au jardin. Au printemps, lorsqu’elle diminue, elle signe la fin – graduelle – du nourrissage.

Comment les nourrir ?

Une des règles essentielles pour assurer un nourrissage en toute sécurité est de placer la nourriture dans un endroit dégagé, là où les prédateurs ne peuvent pas se cacher. Mais aussi, de façon variée et en divers emplacements afin de satisfaire les besoins des diverses espèces présentes.

Côté accessoires, on retrouve aujourd’hui dans le commerce quantité de mangeoires, des plus basiques aux plus gadgets (préférez les modèles où les oiseaux ne peuvent pas salir les graines avec leurs fientes). Toutefois, il n’est pas nécessaire de casser votre tirelire puisque vous pouvez également en construire une vous-même, comme une simple mangeoire à plateau.

Une bonne hygiène des postes de nourrissage est cruciale pour leur survie et leur éviter la propagation de maladies : il convient de toujours protéger la nourriture de l’humidité et du gel (par exemple, au moyen d’un petit toit couvrant) et de nettoyer régulièrement les accessoires (à l’eau bouillante et au savon).

Quel menu ?

À chaque espèce ses préférences : le pigeon optera pour des graines sauvages au sol sous un arbre, à bonne distance de l’habitation, les mésanges raffoleront des distributeurs et des boules de graisse en hauteur (attention : pas de filet, ils sont mortels !), les merles et les grives, des vieilles pommes éparpillées.

À coup sûr, les graines de tournesol raviront le plus grand nombre : riches en matières grasses, elles permettent de lutter efficacement contre le froid.

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